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CONTRE L’EGO

Cheikh Nazim (q) avait dit : (lors d’un dîner organisé à Paris -1993-, en son honneur, par les disciples de Chandra Swami)

« …quand je rencontre des gens je ne leur demande pas leur religion, s’ils sont chrétiens, juifs, hindous, musulmans ... Je leur demande avant tout ce qu’ils ont fait de leur crocodile et s’ils ont réussi à le contrôler… »

Enseignement filmé et traduit

 Par S. Amanoullah

 

Il semble que l’enseignement exprimé par Mawlana Sheikh Nazim soit souvent mal compris ou étroitement réduit, surtout quand il utilisa l’expression coranique «Kunu Rabbaniyyin » extrait du verset coranique, 3, 79. (Voir : vidéo de sheikh Nazim (q) :  - le 10.10.2010

(Vidéo visible dans NewsLetter n° 1).

Une personne d’une autre confrérie l’interprète comme le fait qu’étant enseignant on doit donner l’exemple, ce qui est vrai mais largement insuffisant dans le rendu de l’expression.

Sheikh Nazim fut pourtant clair en manifestant que cette expression procède d’une station « au-delà des confréries » lesquelles sont devenues trop souvent des « pharmacies sans médicament » précise-t-il, par ailleurs.

Après une « khalwa, retraite de 40 jours qui m’ouvra sur un autre monde comme après une deuxième naissance Mawlana me donna son propre manteau et me dit : « Sheikh Amanoullah vous devez dire aux murids : Personne ne doit se regarder dans une différence de type meilleur que l’autre.  Tous devraient plutôt regarder qu‘il n’existe fondamentalement que deux catégories : Celui qui a réalisé le Fath (l’éveil) Rabbani et celui qui ne l’a pas réalisé ! ».

De fait Mawlana nous a toujours enseigné l’importance de la réalisation effective qui est bien différente de la vision simplement « mentale et scolaire » trop souvent véhiculée dans les confréries aujourd’hui.

Sheikh Al ‘Alawi (q) de même à son époque ne voulait donner l’autorité spirituelle y compris au premier degré, celui du simple Moqadem qu’à celui qui avait « ouvert l’œil de son cœur ».

Il y a une réelle différence, en effet, entre celui qui analyse le Coran, les hadiths, les textes des maîtres en réfléchissant comme un théologien de l’Islam (dans le meilleur des cas) et par ailleurs celui qui VOIT les lumières spirituelles et les théophanies «’ala al bassira » (avec l’œil du cœur, confirmé par un Maître).

Se retrancher dans les formes sans percevoir l’esprit

Et pourtant, aujourd’hui on voit des revendications autant arrogantes que simplistes par exemple chez tel « moqadem » qui se dit « porteur de savoir » et qui loin de véhiculer une véritable réalisation est « porteur » d’un enseignement réduit - par le porteur-à une dimension mentale avec  de plus un orgueil intellectuel qui ne fait pas honneur au simple « tabarruk », qu’il a reçu, lequel est d’ailleurs  bien loin de la véritable initiation  qui se donne dans la khalwa (retraite).

Voilà qu‘il donne des conseils dans un site public avec le style d’un maitre d’école (mais avec en plus des fautes d'orthographe) et une violence tout à fait désordonnée, dont la dysharmonie est significative. Il me reproche de mélanger les rituels lors de rencontres mixtes avec un Hindou. Ce dernier Swami, soit dit en passant, a pourtant déclaré la shahada et reçu l’initiation naqshbandi en pleurant, disant « quelle belle religion où l’on fait le soujoud » (la prosternation).

Or voilà ce qu’écrit ce pseudo guénonien :

NB. Je transpose ici en copier-collé

 

… « Pourquoi donc, en effet, ne pas proposer aussi à des musulmans, en retraite ou non, de « goûter » aux rites chrétiens ou bouddhiques au nom de l’« amour », de la communion « eucharistique » et d’une «supra-tradition» universels ?  (SIC… l ‘orthographe) Ou de mettre en œuvre on ne sait quelle autre sorte de fadaisse « hindouisante » encore plus ridicule qu’invraisemblable ? Est-il étonnant, en effet, d’envisager, dans ce contexte déséquilibré et « hors-limites », des manifestations marquées de tendances et de pratiques syncrétiques ? »

 

Chacun pourra apprécier en outre la fluidité du style !!!

Il s’agit hélas de cette vision incomprise de la sunna du type « taqlid » imitation servile : «il faut !  On doit !  Faire comme ça !… »  Situation où l’on se retranche dans les formes quand on ne perçoit pas l’esprit ! On ne sait pas la vivre comme le support d’un état d’esprit avec lequel on devient UN de tout son être.

Et que dire si à cela s’ajoute en plus une revendication « guénonienne là aussi de type mentale, imitative et « ritualiste ».

Les disciples de Sheikh Moustapha Vâlsan se souviennent bien comment il se moquait de ceux qui étaient « ritualistes » et des guénoniens qui se constituaient en « école » essayant d’imiter son style plutôt que d’en vivre l’esprit.

Il y a en plus un oubli significatif des degrés si en se situant au niveau de la « tariqa » on croit être arrivé à une compréhension du taçawwuf !

Pourtant la « tariqa » par vocation, quand elle ne véhicule pas un simple « tabarruk » conduit au-delà de la tariqa jusqu‘à la ma’rifa (la connaissance) et la haqiqa..

C'est par la lumière des « haqahiq » révélées par l’expérience « effective » que la Chari’a prend toute sa place et qu’elle est vraiment respectée et vécue selon un Islam authentique. Vivre selon la chari’a n'est pas une simple imitation infantile mais la station des hommes véritables « rojôliyya ».

A ce degré de l’Etre la « tariqa », n’est plus nécessaire et même elle apparaît comme limitative et scolaire tout en reconnaissant son importance et son rôle pour les débuts.

Les rivières de fait ont vocation d’aller vers l ‘Océan de la « Grande Présence » et dès lors quel que soit leurs noms : le Nil, le Gange, la Seine, arrivées dans l’Océan, il n ‘y a plus de trace et plus de nom.

Mais encore faut-il arriver à l‘Océan car certains organisent des « étapes » dans la rivière : Ils construisent des maisons, des restaurants, des écoles, des bureaux d’expertise, des gendarmeries, des commerces de telle manière que les cheminant finissent par « s’installer » dans la rivière en oubliant que le but est de rejoindre l ‘Océan.

 Ainsi, en est-il des confréries, la plus-part du temps ! Elles organisent des forums de discussions, des enseignements qui s’adressent uniquement au mental et confondent ainsi le reflet et la « réalité ».

C’est ce qu’a voulu signaler Mawlana Sheikh Nazim (q) en mettent l’accent sur la retraite spirituelle ou « khalwa » lieu par excellence de l’expérience spirituelle authentique.

J’ai le souvenir que c’est seulement après l’expérience de 3  khalwa de 40 jours ou plus  qu’il me donna l’autorisation à mon tour de conduire des personnes dans la retraite et d’établir un lieu en ce sens (que Sheikh Mehmet son successeur soutient également.)

Bien évidemment les étapes existent et c’est tout le travail de la tariqa d’y participer d'une façon éducative et progressive mais à condition de se donner les moyens d’aller vers l’expérience spirituelle du Fath Rabbani.

En réalité actuellement le rôle de la tariqa se situe surtout au niveau de la da’wa, l’appel au chemin. A ce niveau comme à celui de la Haqiqa et de l’expérience, Sheikh Nazim (q) fut aussi un maître incomparable, harmonisant les deux aspects de façon complémentaire.

Inutile de rappeler le nombre de pays qu’il visita et le nombre de personnes qu’il conduisit à l’Islam, par millions.

C’est donc sur ses pas que nous essayons de maintenir cet enseignement de l’extérieur par « la da’wa » puis vers l‘intérieur, en particulier dans la khalwa.

Quant à la da’wa certains de mes compagnons comme S. Khaldoun aime témoigner fraternellement d’un millier de personnes qui auraient pris le chemin avec moi en France mais de mon côté je n’en tiens plus de compte depuis bien longtemps surtout depuis mes visites en Inde depuis plus de dix ans et maintenant en Chine ouvrant des cœurs à l’islam dans de plus grandes proportions.

Ces visites m’ont appris aussi à relativiser l’importance que se donne le microcosme parisien qui se croit au centre du monde.

Je parle de cet aspect de la da’wa, évidemment pas pour appeler sur moi un éloge mais pour justifier l’emploi de certains outils sur lesquels je suis critiqué parfois par le microcosme de Paris et banlieue. Je reconnais cependant qu’un aperçu rapide de ces outils de la « da’wa » peut prêter à confusion surtout quand ils sont mal présentés.

Je voudrais donc rappeler que dans un travail de da’wa on s’adresse à des personnes qui n’ont aucune référence islamique, voir une réaction négative à ce qui est musulman.

On voit bien que ceux qui critiquent n’ont pas l’expérience de la « da’wa ».

L’expérience internationale, m’a conduit à utiliser donc de nouveaux outils pédagogiques accessibles au grand publique.

C’est le cas précisément de mon travail sur l’Ennéagramme dans la pratique soufie qui n’est évidemment pas celui présenté par les courants « new âge » mais plutôt une science de l’âme, «’ ilm an nafss », à partir du Coran. J’ai écrit un livre entier sur comment les tendances égotiques sont des perversions d’un appel spirituel. Montrant comment le Chapitre 9 verset 112 du Coran mentionne 9 catégories de sainteté (reprise par livre de Sheikh Muhyyî dîn « tabaqât al awliyâe », dans un manuscrit non édité).

Il s’agit de prendre conscience que nous sommes appelés dans une famille spirituelle par notre « prédisposition », « isti’dâd » et conduit à une pratique des noms divins qui y correspondent. Le premier pas consiste à découvrir le masque de notre ego et lui faire face car il est aussi l’inversion de la vertu qui nous appelle.

C’est ainsi que selon cette » icharat » (allusion) citée par Sheikh Muhyyî dîn : « inna dâi,  dawa’ » , « la maladie peut être la base du remède » .

Cela n’a donc rien à voir avec la psychanalyse ni même la psychologie moderne. Pourtant dans un site web soi-disant « porteur de savoir » j’ai trouvé que l’on identifie cet enseignement avec « la psychanalyse dénoncée par Guénon » !!!!

 Là encore visiblement le commentateur bien que non informé ne résiste pas au plaisir d’une caricature se voulant un style guénonien, (sans la classe ni l’esprit). Tout cela sans lecture préalable, ni références soit à mon livre soit à mes positions, lesquelles sont bien claires dans ce site à travers maintenant 7 lettres dans la rubrique : enseignement et autres présentations.  L’auteur de l’article qui est dans une perspective « gendarmerie culturelle » brandit l’épouvantail de la psychanalyse ce qui n’a aucun rapport avec ce sujet oubliant en outre que la da’wa doit commencer comme il se doit par un travail sur l’ego.

 

Il est évidemment difficile de contrôler aujourd’hui la confusion qui se répand partout et il est trop bien connu que des sites web peuvent utiliser des morceaux de matériel et nous présente sans notre consentement ou notre contrôle.

Je crois que cela est arrivé à beaucoup d’entre nous d’ailleurs du fait de la prolifération des sites web. En particulier par les textes mais aussi les photos.

Je dois reconnaitre que cela est arrivé dernièrement dans un site me présentant avec un grand choix de photos dans une grande confusion que je ne contrôlais pas du fait de mon absence en Chine pour un travail de da’wa . Un tout nouveau converti à l’islam, excellent designer avait été sollicité pour le design d’un site à venir relatif uniquement au coaching professionnel ou à la formation et il a pris des initiatives, sans malice mais sans connaissance et sans contrôle mélangeant un peu tous les genres.

J’ai fait suspendre le site dès que je l’ai constaté. Ceci n’est pourtant qu’un petit problème de coordination loin de mériter la colère de mon gendarme intégriste qui écrivait, je cite : « repentez-vous » !!!! Ou encore : « bandit de grands chemins »… !!  On voit le ridicule mais aussi la misère dans sa capacité de mesure et de discernement !

Alors disons, « inna ma’a ‘ussri  yussra », « Avec toute difficulté ou tout mal il y a une facilité positive »  (Coran 94) et profitons de cette situation  provoquée par ces critiques pour expliquer l’utilisation de certains outils qui peuvent être utilisés pour s’adresser à  des non musulmans dans cette époque de rejet de l’islam. Quelquefois notons que cela peut aussi être profitable à des musulmans dont une partie d’eux même est encore dans la « jahiliya » pré-islamique de façon inconsciente.

 Cette démarche par laquelle on utilise des moyens exceptionnels à cette époque prend sa source dans certains hadiths affirmant qu’à l'époque des « fitan », « les tribulations » de cette fin de cycle », les prières classiques ne suffiraient pas.

C’est un peu comme la médecine qui doit s’adapter aux nouvelles maladies de notre époque. Qui ne comprendrait pas que la maladie de l’âme à notre époque, son cancer, est l’excroissance de l’Ego. Or les prières, le dhikr même ne suffisent pas à réduire cet ego. Au contraire, les prières contribuent à son développement. Un peu comme les vitamines pourraient soutenir le développement du cancer.

 

En cela certains outils nouveaux sont nécessaires pour s’adapter à la maladie de cette époque : l’incroyable arrogance de l’ego et son ambition de contrôle qui échappe largement à la conscience des pratiquants, y compris dans les confréries.

Quel est notre état ? En sommes-nous conscients si ce travail « chirurgical n’a pas eu lieu ? Il est bien connu qu’avant son « Issra », l’ascension nocturne, le Prophète Mohammad (swa) eut l’opération chirurgicale faite par les anges qui lavèrent son cœur avec de la neige et retirant un grumeau noir.

Mais alors si cet être d’une parfaite excellence eut cette opération quel doit être notre besoin à nous qui sommes de simples et faibles humains ?

On comprendra dès lors l ‘importance de travailler dans les profondeurs de l’inconscient là où se niche ce que l’Islam appelle « chirk al khafi », (associer à Dieu, le « moi de Pharaon »).

L’inconscient du point de vue de la culture islamique, est « Nifaq », l’hypocrisie, « plus difficile à repérer qu’une fourmi noire sur un rocher noir par une nuit noire » selon l’expression prophétique.

Il s’agit de comprendre clairement que notre « mental » celui qui fait des analyses, des conjectures, c’est l’ego lui-même. Sheikh muhhyyî dîn dit que la «‘aqida » la conceptualisation est un mot de même racine que « ‘uqd » le nœud. Ceci veut dire que notre « conceptualisation » des vérités est une déformation du réel opéré par le mental lui-même s’identifiant avec l’ego contrôleur.

Ce mental est produit par l’identification de la conscience avec le corps et c’est ce qui lui fait produire des concepts limitatifs, des « mise en boite » de nos idées, expériences ou perception subtiles, à l’encontre de la fluidité de l’expérience proposée dans le verset (sourate ar-Rahmân) « Chaque jour Dieu est à une œuvre nouvelle ».

Les anges qui n’ont pas de corps n’ont donc pas de concept et vivent cette fluidité du « ici et maintenant » qui est aussi le but du pèlerinage initiatique, à la station de ‘arafat, où il suffit d’être : à cet endroit à cet instant.

C’est dans cet esprit et appuyé par Mawlana sheikh Nazim (par une lettre manuscrite qui soutient cette démarche d'enseignement) que j’ai commencé à travailler sur « ‘ilm an naffss » la science de l’âme. Celle-ci s’adresse à tous, aux musulmans comme aux non musulmans car elle est un « wudu’ », un nettoyage qui précède tous les rituels.

Il ne s’agit donc aucunement de mélanger des rituels comme certains l’on encore mal compris (assister parfois à des rituels non islamiques dans un esprit pédagogique de da’wa n’est pas mélanger non plus) mais il s’agit d’utiliser des techniques de nettoyage de l’ego.

C’est ainsi que se situe la technique de l'Enneagramme qui est un travail sur l’ego sans rapport avec un mélange de religion.

C'est aussi le cas d’un autre outil magnifique pour nettoyer les « mémoires poisons » : le processus de la « naissance » que sheikh al Akbar Muhhyyî dîn met en rapport avec le travail sur l’ego dans « le verbe de Jonas » (voir   fussûss al hikam.. ).

Le ventre du poisson est l’Ego c’est pourquoi Jonas dit « la ilhaha ila anta subhanak ini kuntu min ad dhalilin », Pas de dieu si ce n’est TOI, mon « moi » m'a obscurci ». Sortir de ce « moi » c’est la deuxième naissance.

Mais pour cela il faut apprendre à descendre dans les profondeurs de nos mémoires poisons qui sont comme des fourmis noires sur un rocher noir par une nuit noire. C’est à dire donc descendre dans les profondeurs de l’inconscient pour prendre conscience de nos fixations égotiques très anciennes produites non seulement par nos vies mais par nos parents, nos ancêtres et la civilisation elle-même (dont l’influence agit sur l'ego par tranche de 5000 ans). Or pour cela seulement une technique non mentale permet de les identifier et de s’en libérer par cette prise de conscience selon un processus bien précis qui relève d’une science bien précise.

Sachons que notre mental est de la taille d’une tasse de café qui ne peut suffire pour vider l’océan de l'inconscient. La maladie de notre époque demande une autre technique basée sur la science du souffle conduite par une influence spirituelle adaptée à cette maladie.

C’est encore dans le même esprit qu’il est possible de « vivre » l’expérience de « issra’ wal mi’râj » qui n’est pas une « simple sortie hors du corps » comme certains l’on perçu, mais un vécu participatif par l’expérience de l’âme en suivant exactement, chacun à sa mesure, le chemin décrit dans les hadiths par sayyidina Mohammad (saw).

Il s’agit de préparer en cela l’expérience de la khalwa qui conduira ensuite vers une expérience de cela plus aboutie. Ceci est aussi l’enseignement de Mawlana et de Sheikh Muhyyî dîn Ibn ‘Arabi qui tous deux rattachent cette expérience à la khalwa).

Pour terminer et ne pas être trop long je voudrais ouvrir une perspective que je traiterais dans une lettre suivante : Chez Mawlana sheikh Nazim, l’expression « rabbaniyyin » est clairement en relation avec son enseignement sur la venue de l ‘Imam Mahdi (‘alayhi salam) qui ouvre vers la sainteté universelle. Les limites des compréhensions théologiques de l’islam y compris au sein des confréries comme nous venons de le constater ne peuvent en appréhender la teneur sans renoncer à leur corporatisme qui n’est pas d’actualité dans cet Esprit universel.

Il existe en ce moment de mystérieuses convergences, voulues par le plan divin, entre différents courants spirituels, qui apportent ensemble le parfum de cet universalisme de la sainteté annonciateur de l ‘Imam Mahdi.

Je montrerais en particulier que Sheikh Muhyyî dîn dans son livre des « fussûss », en traitant le verbe de Loqman (qui représente justement l’enseignement de la sagesse chinoise) parle de la « Mashia » la volonté principielle et la « iradat » la volonté opérative, selon un enseignement qui est l’exact équivalent du « ciel antérieur » et du « ciel postérieur » de la tradition Taoïste. Là, encore, malgré les esprits étroits on constate que l'arche de l’Islam « intègre » l’ensemble des traditions en les présentant dans leur essence de sagesse.

Pour en comprendre toute la profondeur il m’a été nécessaire de mettre en résonnance   la sagesse de la Chine avec ce cœur de l’islam en contemplant cela non pas d’une façon mentale mais par l’œil du cœur qui ouvre sur l’Unité des traditions.

 

Wa mina Allah at Tawfiq

 

Tag(s) : #Pensées et réflexions...
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